Témoignages
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Texte complet de Marion T.-L.
J’ai rencontrée Barbara lors de ma première année de formation d’équi-pédagogue au refuge de Darwyn à Bernex. Barbara accompagnait Arlette Agassi, fondatrice d’Akita, pour cette formation professionnelle avec notre petit groupe. C’est assez naturellement et avec beaucoup de plaisir que nous avons poursuivi nos rencontres régulières, après cette formation, en un format plus intime juste toutes les deux, avec Quelipse, la jument que j’ai la chance d’accompagner à mi-temps à Blackyland.
La rencontre avec Barbara est vraiment une infiniment précieuse source d’inspiration. Elle m'apporte encouragement et clarté, et la finesse de ses intuitions est bouleversante. Sa douceur, sa patience et son ancrage me permettent de faire l’expérience à la fois de plus d’indulgence et de plus de détermination. Un mélange qui pourrait sembler étonnant et qui, pourtant, est assez représentatif de ce que l’on vit lors de ces séances…
Barbara m’aide à acquérir plus de confiance et à trouver mon rythme pour continuer d’explorer pas à pas cette voie de travail sur soi profonde qu’est la rencontre avec le cheval selon la philosophie Akita. Elle m'accompagne avec précision et bienveillance sur cette voie où l’on peut se préparer à lâcher toutes les idées pré-établies, à donner la place à la plus grande patience et humilité, et à accueillir la magie de certains moments où tout s’aligne!
Merci infiniment Barbara!
Marion T.-L.
Texte complet d'Arlette Agassis
L'intelligence de cœur, la douceur, l'implication, la clarté, la patience, la cohérence, l'empathie, la capacité de lire dans le cœur de l'Autre, la sincérité, la persévérance sont autant de qualités qui font de Barbara une merveilleuse Equipédagogue Akita et une Femme exceptionnelle. Les personnes qui sont initiées par Barbara à cette rencontre Sacrée avec le cheval ont de la chance. Je ressens une profonde gratitude que nos chemins de vie se soit croisés il y bien longtemps déjà et que nous poursuivions dans un cœur à cœur, notre œuvre au service du plus grand que nous pour l'émergence d'un monde meilleur. Bravo pour qui tu Es et ce que tu fais et que ta petite Pocahontas soit bénie pour ce qu'elle apporte aux humains qu'elle accompagne. Coeurdialement Arlette
Texte complet de Caroline S.
Mon travail en d’équi-pédagogique avec Barbara Pittet a commencé il y a deux ans et demi en mai 2019, quand je traversais une grave crise de vie. Après plus de trente ans de vie commune avec mon mari, celui-ci m’avait subitement et totalement rejetée et je venais de déménager.
Je me suis sentie cassée, comme dépossédée d’une partie de moi-même - je traversais un deuil « blanc ». Côtoyer la belle jument Pocahontas, le cheval de Barbara, m’aura permis de me retrouver - littéralement. J’ai pu redécouvrir la joie, la respiration, la complicité avec un animal, si grand de surcroît et si sensible, la présence à l’instant vécu et surtout : l’acceptation et l’espoir.
Barbara me dit souvent : « Rien n’est grave ». Il n’y a pas le fait « d’avoir mal fait, de se tromper... » Pas de jugement. On constate. Ainsi, j’ai aussi et souvent été confrontée à de nombreuses émotions dites « négatives » qui allait de la tristesse à la frustration et à la colère... En équi-pédagogie, ce furent autant des terrains d’expérimentation, avec l’invitation d’aller au fond de l’émotion et d’en exploiter le potentiel de changement. Il y a comme une mise-en-mouvement de cette énergie qui s’opère, s’est magique.
Souvent, j’ai pu ainsi changer d’attitude dans la « vraie vie », avec des décisions importantes qui s’imposaient.
Lors de ces précieuses séances, j’ai régulièrement l’impression de vivre une mise-enscène de quelque chose d’actuel : le cheval se mute en catalyseur de ma personne, il peut symboliser tout-un-coup mon vécu. Pourtant, Pocahontas est tellement pareille à elle-même. L’animal, on le dit souvent, est dans l’instant présent, sans préjugé et surtout : sans projection aucune. En toute logique, le cheval ne se meut que si je fais de même.
Mais quel défi ! C’est une difficile tâche, une (dé-)marche à l’infini. S’é-mouvoir...
Si j’ai bien compris l’essence de cet apprentissage, c’est réussir à « être guide » : On ne se retourne même plus, on avance. On est à sa place et on forme ainsi un tout – une médi(t)ation à six pattes.
Un proverbe asiatique que j’ai longtemps eu accroché dans mon ancien atelier disait à peu près ceci: Quand il n’y a pas un tas de choses inutiles qui encombrent notre pensée, c’est la meilleure saison de notre vie...
Caroline S., Genève, en octobre 2021,
avec toute ma gratitude à la si douce et si perspicace Barbara et à sa Pocahontas